jeudi 20 décembre 2018

Mise en orbite réussie d'un nouveau satellite espion français...

Depuis la base de Kourou en Guyane la France a réussi hier soir à mettre en orbite un nouveau satellite espion. Un lancement qui annonce le renouvellement de sa flotte de huit gros satellites militaires qui en font le leader dans le domaine spatial en Europe. C'est une fusée russe Soyuz depuis Kourou qui a permis de mettre en orbite polaire hier soir le premier d'une constellation de trois satellites militaires d'observation. Ce satellite capable de 800 photos par jour permet d'observer les moindres détails des régions les plus sensibles qui intéressent la France comme l'Afrique subsaharienne où des milliers de militaires français combattent le terrorisme. Mais cela donne aussi aux dirigeants de ce pays une capacité d'appréciation propre et une autonomie face aux superpuissances. Les capacités uniques en Europe de ce satellite de 3,5 tonnes constitué d'un puissant télescope seront disponibles à la demande aux partenaires européens tels que l'Allemagne, la Suède, la Belgique et bientôt l'Italie, grâce à des accords bilatéraux. Moyennant un effort de 3,6 milliards d'euros d'ici 2025, la France commence ainsi à renouveler sa flotte de huit gros satellites de défense, d'observation, d'écoutes électroniques et de communications militaires.
(Radio Vatican, le 20-12-2018)

jeudi 15 novembre 2018

Perturbation des signaux GPS durant les dernières grandes manœuvres de l'OTAN en Norvège...

Des rapports faisant état de problèmes dans les systèmes de communication sont apparus dans la phase finale des manœuvres de l’OTAN Trident Juncture et, selon les médias, il se pourrait que la Russie ait quelque chose à voir avec ces défaillances. Au cours des exercices militaires organisés en Norvège, considérés comme les plus importants de l’Alliance atlantique depuis la fin de la Guerre froide, des pilotes norvégiens et finlandais ayant participé aux opérations ont signalé des interruptions du signal GPS dans les régions septentrionales de leurs pays, rapporte le journal Business Insider. Bien que les raisons de la perte de signaux dans les derniers jours des manœuvres demeurent inconnues, plusieurs médias pointent du doigt la Russie. Selon eux, Moscou aurait pu intervenir parce qu’elle s’inquiétait des manœuvres militaires se déroulant près de ses frontières. Citant en particulier les propos d’un responsable de la compagnie aérienne Wideroe, le journal rapporte que début novembre, les pilotes ont été confrontés à une perte de signaux GPS dans la région de Finmmark, dans le nord de la Norvège, près de la frontière russe. Toutefois, il convient de noter que le représentant officiel de la société a souligné qu’il ne souhaitait pas spéculer sur les causes de la disparition du signal et qu’il n’avait même pas mentionné la Russie dans son communiqué adressé aux médias. Dans le même temps, Wenche Olsen, directeur de l’Autorité norvégienne de l’aviation civile, a déclaré à The Barents Observer : « Il est difficile de dire quelles en auraient été les causes, mais il y a de bonnes raisons de penser que cela aurait pu être lié à des activités militaires en dehors des frontières norvégiennes ». Malgré les divers points de vue exprimés, le Barents Observer affirme que la Russie a beaucoup investi dans le matériel de guerre électronique et que le pays aurait entraîné ses forces à bloquer les signaux cellulaires, radio et GPS. Cependant, ces informations n’ont encore été officiellement confirmées par aucune des parties.
(Press TV, le 15-11-2018)

samedi 3 novembre 2018

Intensification des vols d'avions espions étrangers à proximité des frontières russes...

Dix-sept avions étrangers ont été repérés au cours des sept derniers jours alors qu’ils effectuaient des vols de reconnaissance près de la frontière russe, a annoncé vendredi le journal officiel des forces armées russes Krasnaya Zvezda dans son infographie hebdomadaire. Les données révèlent que des avions de combat de la Russie étaient intervenus quatre fois pour empêcher que ses frontières ne soient franchies par des avions étrangers au cours de la semaine écoulée. Ce n’est pas la première fois que l’armée russe repère des avions d’espionnage étrangers. Seize avions étrangers avaient déjà été repérés la semaine précédente alors qu’ils menaient des activités de reconnaissance près de la frontière russe. Ces derniers mois, on assiste à une intensification des vols d’avions espions étrangers à proximité des frontières russes. Un drone stratégique américain a effectué, le 27 octobre, une mission de reconnaissance à proximité des régions russes de Kaliningrad, Saint-Pétersbourg et Pskov. Selon l’agence de presse russe Sputnik, le drone a décollé de la base aérienne de Sigonella, en Sicile, avant d’effectuer une mission à proximité des régions russes de Kaliningrad, Saint-Pétersbourg et Pskov. En septembre, un drone de reconnaissance américain a suivi le passage de navires de la marine ukrainienne sous le pont de Crimée. Le ministère russe a à plusieurs reprises demandé au Pentagone de faire cesser les vols de ces appareils le long des frontières russes, mais la partie US refuse de le faire.
(Press TV, le 03-11-2018)

vendredi 2 novembre 2018

Un logiciel 3D utilisé par les services de renseignement sud-coréens pour évaluer l'état de santé de Kim Jong-un...

Le Service national du renseignement (NIS) est capable d’évaluer l’état de santé du dirigeant nord-coréen, à l’aide d’un programme 3D. C’est ce qu’il a annoncé mercredi lors de l’audit parlementaire de son activité. Selon le NIS, ce dispositif de pointe permet de scanner à 360 degrés la corpulence de Kim Jong-un uniquement sur la base de vidéos, et d’analyser par conséquent son évolution. Le programme permet, par exemple, de détecter des problèmes de dos ou de prostate lorsqu’il se déplace avec les mains derrière le dos. Le renseignement sud-coréen a tout de même affirmé que Kim était en relativement bonne santé, malgré ses antécédents familiaux comme l’hypertension et le diabète.
(Radio Corée internationale, le 02-11-2018)

lundi 29 octobre 2018

La Grande-Bretagne avait été informée du complot visant à enlever Jamal Khashoggi grâce à des interceptions du GCHQ...

« Le Royaume-Uni savait qu’il s’agissait d’un complot d’enlèvement et que l’Arabie saoudite a décidé d’abandonner ses projets » titre The Daily Express dans son édition du 28 octobre. « Le journaliste assassiné, Jamal Khashoggi, était sur le point de révéler des détails sur l’utilisation d’armes chimiques par l’Arabie saoudite au Yémen » ont déclaré hier soir des sources proches de la victime. Ces révélations interviennent alors que des sources de renseignement distinctes ont révélé que Londres avait été informé d’un complot trois semaines avant que la victime ne se rende au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. Des interceptions effectuées par le GCHQ, le service de renseignement électronique du gouvernement britannique, ont révélé l’ordre donné par un « membre du cercle royal » d’enlever le journaliste dissident et de le ramener en Arabie saoudite. Selon les sources du renseignement, les ordres n’auraient pas été émis directement par le prince héritier Mohammed ben Salmane. « On ne sait pas s’il était au courant. Bien qu’ils aient ordonné que Khashoggi soit enlevé et ramené à Riyad, ils ont laissé la porte ouverte à d’autres actions si le journaliste se révélait gênant » ont indiqué ces sources. Le procureur général de l’Arabie saoudite a confirmé la semaine dernière que le meurtre avait été prémédité, contrairement aux premières explications officielles selon lesquelles Khashoggi avait été tué après le déclenchement d’une bagarre. « Les suspects du crime ont commis leur acte avec préméditation » a-t-il déclaré. Le ministère public poursuit son enquête à la lumière des informations qu’il a reçues pour établir les faits et compléter le cours de la justice. Ces suspects font partie d’une équipe de quinze personnes envoyées en Turquie et incluent des membres actifs du GIP, l’agence de renseignement de l’Arabie saoudite. Hier soir, des sources de renseignements ont déclaré au Sunday Express : « Nous avions appris initialement que quelque chose se passait dans la première semaine de septembre, environ trois semaines avant l’entrée de M. Khashoggi au consulat le 2 octobre, bien qu’il ait fallu plus de temps pour que d’autres détails émergent. Ces détails incluaient les ordres de capturer M. Khashoggi et de le ramener en Arabie saoudite pour un interrogatoire. Cependant, la porte semblait être laissée ouverte pour des solutions alternatives à ce qui était considéré comme un gros problème. Nous savons que les ordres ont été émis par un membre du cercle royal, mais nous n’avons aucune information directe permettant de les relier au prince héritier Mohammed ben Salmane. Est-ce que cela veut dire qu’il n’était pas à l’origine du crime ? Nous ne pouvons pas le dire ». La source haut placée affirme que le service de renseignement extérieur du Royaume-Uni, le MI6, a enjoint à ses homologues saoudiens d’annuler la mission, bien que cette demande ait été ignorée.
(Press TV, le 29-10-2018)

vendredi 26 octobre 2018

L'iPhone personnel de Donald Trump intercepté par les services de renseignement chinois, selon le New York Times...

En réaction aux accusations d’espionnage des iPhone par la Chine, Pékin a proposé aux responsables américains, dont la personne de Donald Trump, de remplacer leurs iPhone par un Huaweï de fabrication chinoise. Le journal New York Times a prétendu que la Chine et la Russie interceptaient les appels passés sur l’iPhone personnel de Trump pour tenter de mieux comprendre ses idées. Les assistants du président américains l’auraient averti que de tels appels n’étaient pas sécurisés. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a réagi ce jeudi à cette information. Elle a suggéré que le smartphone de l’un des plus grands fabricants chinois était plus sûr et pertinent. « Si vous êtes inquiets que les téléphones Apple soient interceptés, vous pouvez utiliser des Huawei » a-t-elle ironisé. Et de poursuivre : « Si vous vous en inquiétez toujours, alors vous pouvez cesser d’utiliser toutes les formes d’appareils de communication modernes et rompre tout lien avec le monde extérieur ». « J'ai le sentiment qu'aujourd'hui, aux États-Unis, certaines personnes font tout leur possible pour remporter le prix du meilleur scénario aux Oscars » a-t-elle lancé. La Russie a également rejeté les accusations d’espionnage. « Nous traitons déjà ce genre d’histoire avec un certain humour » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. Les agences d’espionnage américaines ont prétendu que la Chine et la Russie écoutaient les appels du président sur son iPhone et essayaient de déterminer ce qu’il pensait.
(Press TV, le 26-10-2018)

jeudi 25 octobre 2018

Une carte SIM compatible avec la technologie TOR pour déjouer les interceptions téléphoniques...

Des Britanniques passionnés ont créé une carte SIM « invisible ». Compatible avec la technologie TOR, elle ne permettra pas de localiser son propriétaire, rendant sa connexion plus sécurisée. La start-up britannique Brass Horn Communications a créé un prototype de carte SIM pour les communications anonymes. Basée sur la technologie TOR, souvent utilisée pour visiter le darknet et à des fins criminelles, elle permet d'empêcher tout suivi des conversations et des SMS, indique Motherboard. Grâce à la technologie TOR, l'utilisateur pourra parler au téléphone sans craindre d'être mis sur écoute. En outre, il sera difficile d'espionner le propriétaire d'une telle carte SIM via les tours de téléphonie cellulaire, car le signal sera crypté et entrelacé avec celui d'autres abonnés. Le fondateur de la startup, Gareth Llewelyn, a déclaré que la vie privée serait désormais accessible à tous. Il espère non seulement lancer la commercialisation de cette carte SIM, mais aussi étendre le réseau TOR à tout le Royaume-Uni. Selon lui, son savoir-faire sera utile aux journalistes et à leurs informateurs, aux activistes et aux personnes qui craignent pour leur vie. Récemment, le navigateur TOR est apparu sur les smartphones utilisant Android.
(Radio Sputnik, le 25-10-2018)