samedi 30 janvier 2016

Le Canada suspend le partage des métadonnées avec ses alliées des « Five Eyes »...

Le Canada a annoncé jeudi avoir suspendu le partage de métadonnées avec ses alliés des « Five Eyes » car la vie privée de Canadiens a pu être compromise par la surveillance des communications effectuée par ses services de renseignement. Le Canada forme, avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, le groupe des « Five Eyes », une alliance de services de renseignement dont la puissance a notamment été mise en lumière par les révélations de l'ancien analyste de la NSA américaine, Edward Snowden. Or le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), équivalent canadien de la NSA, a recueilli et transmis aux agences alliées une quantité non précisée d'informations sur des Canadiens, à travers des interceptions et des métadonnées, indique un audit annuel de cette agence dévoilé jeudi.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 30-01-2016)

Des drones israéliens hackés par les Etats-Unis...

Non, on n'est pas dans la série 24 Heures. Les renseignements britanniques et américains ont infiltré pendant des années des drones israéliens menant notamment des repérages en vue de potentiels raids sur l'Iran, rapporte vendredi le journal israélien Yediot Aharonot.

Citant des documents rendus publics par Edward Snowden, qui avait révélé en 2013 l'ampleur des programmes de surveillance de la puissante agence américaine de sécurité nationale (NSA), le quotidien affirme que l'opération «Anarchist» a été lancée en 1998 depuis une installation britannique dans les montagnes de l'île de Chypre et un site de la NSA dans le nord de la Grande-Bretagne.

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samedi 9 janvier 2016

Selon les médias allemands le BND coopérerait de nouveau avec la NSA...

L'agence allemande du renseignement (BND) a repris sa coopération avec la NSA, l'agence américaine de sécurité, en matière de surveillance d'Internet, interrompue l'an dernier à la suite des révélations sur les pratiques d'écoutes massives menées par les États-Unis, rapportent vendredi des médias allemands. En mai dernier des sources au sein du renseignement fédéral avaient déclaré que le BND n'envoyait plus à la NSA d'informations recueillies par son centre de surveillance de Bad Aibling, en Bavière. Le gel de cette coopération était la conséquence de révélations selon lesquelles le BND avait aidé la NSA à espionner des entreprises et des dirigeants européens. Elles avaient créé des tensions entre Berlin et Washington et des divisions au sein de la grande coalition au pouvoir en Allemagne. Plusieurs quotidiens allemands écrivent vendredi que la collaboration a repris et que la NSA reçoit de nouveau des informations obtenues par les opérateurs du BND à Bad Aibling. Ce centre de surveillance traite notamment les pays en crise au Proche et au Moyen-Orient. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès des autorités.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 09-01-2016)

jeudi 7 janvier 2016

Selon le Wall Street Journal, la NSA continue d'écouter le téléphone de Benjamin Netanyahu...

Malgré leur promesse de renoncer à l’espionnage de leurs alliés après le scandale de la National Security Agency (NSA), les États-Unis continuent de surveiller les communications du Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahu, a affirmé mardi 29 décembre The Wall Street Journal (WSJ). Contactée par l’Agence France presse (AFP) et Reuters, la Maison-Blanche n’a pas démenti l’article qui cite plusieurs responsables anonymes de l’administration américaine, mais a insisté sur la profondeur de ses liens avec l’entité sioniste. « Nous ne conduisons pas d’activités de renseignement visant l’étranger sauf en cas d’intérêt spécifique et validé relatif à la sécurité nationale. Ceci s’applique aussi bien aux citoyens ordinaires qu’aux dirigeants mondiaux » a ainsi déclaré aux deux agences de presse un porte-parole du Conseil de sécurité nationale auprès de la présidence des États-Unis. Après les révélations de l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden sur les opérations d’espionnage de l’agence, Barack Obama avait annoncé en janvier 2014 que son pays interromprait la mise sur écoute des responsables internationaux considérés comme « amis ». Or, selon The Wall Street Journal, le président américain trouve que des « raisons impérieuses de sécurité nationale » justifient la poursuite du programme de surveillance de certains de ces dirigeants, dont Benjamin Netanyahu et le président turc Recep Tayyip Erdogan. Dans le cas du Premier ministre israélien, Washington se serait inquiété de possibles efforts de Tel-Aviv pour surveiller de son côté les négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 30-12-2015)